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Pour les plesseurs: Informations - Actualités - Partage

Publié le 30 Mars 2016 par Christophe Delbecque

Le coût du plessage.

Jusque maintenant nous n'avons jamais abordé le coût du plessage d'une haie.

Le prix de revient se calcul en fonction de différents paramètres: type de plessage, facilité d'intervention, type de haie avant chantier...

Ci dessous vous trouverez un coup indicatif mentionné dans une étude suivi par Nigel Adams en angleterre.

Ce coup s'applique pour des chantiers classiques, sans difficulté, avec une haie propice au plessage.

La conversion en Euro au 30 mars 2016 1 livre strerling = 1,2686 €

- Plessage traditionnel (Midland style) = 1241 Ls /100m soit 15,75€/ml

- Plessage dans le style de conservation (Conservation style) = 664 Ls/100 ml soit 8,42 €/ml

- Plessage mécanisé (tronçonneuse et pelle hydraulique pour plier les arbres - résultat aléatoire, des arbres se brisent) = 413 Ls/100 ml soit 5,25 €/ml

- Recépage de la haie: 225 Ls/100 ml soit 2,85 €/ml mais 8,20€/ml s'il faut reposer une clôture .

- Entretien par lamier d'une haie haute pour la rabaisser - 166 Ls/100 ml soit 2,10 € ml. (il n'y a pas de régénaration de la haie)

Le coût d'une gestion écologique?

Le coût d'une gestion écologique?

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Publié le 28 Mars 2016 par Christophe Delbecque

Une délégation européenne dans le Morvan.

A l'occasion du mois de la pléchie, le Parc Naturel Régional du Morvan et l'association des plesseurs du Morvan ont acceuilli des plesseurs d'autres régions. Cela a été l'occasion de découvrir la pléchie du Morvan et d'échanger sur le retour du plessage dans le paysage. Des personnes venant du Nord de la France, de Belgique, des Pays Bas et d'Angleterre ont fait le déplacement. Le réseau des plesseurs se renforce d'année en année!

Ci dessous un lien vers l'article de plesse: http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/pays/morvan/chateau-chinon/2016/03/23/orchestree-par-le-parc-naturel-regional-du-morvan_11837306.html

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Publié le 28 Mars 2016 par Christophe Delbecque

La haie Bresanne : Une haie trés basse.

Vous trouverez ci dessous une photo prise lors du dernier stage de plessage à Saint Matin en Bresse.

Nous pouvons voir que le résultat optenu est trés bas. Encore plus bas que sur la photo précédente, présentant ce style. La haie finale doit avoir une hauteur comprise entre 80 et 100 cm de haut. Ce s'explique notamment par l'utilisation des longs liens en osier qui rabaissent la haie.

Vous trouverez le compte rendu de ce stage en suivant ce lien: http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2016/03/21/le-plessage-remis-au-gout-du-jour-dkkk

Nous ne pouvons que nous réjouir en voyant qu'une nouvelle région s'organise pour transmettre sa technique de plessage (notamment auprés des étudiants).

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Publié le 27 Mars 2016 par Christophe Delbecque

Le Plessage: idéal pour allier sécurité et site classé

Les sites classés ne sont pas propices à l'installation de barrières métalliques inesthétiques, de grillages... Pourtant il est nécessaie de sécuriser des endroits recevant du public tel que le haut de remparts, abord de douve...

Ci dessous vous pouvez voir un trés bon compromis. C'est une haie plessée par Arnaud Deflorenne sur le site de la citadelle de Lille. Il a réussi à réaliser une haie plessée à partir de nombreux arbres et arbustes poussant spontannément et ne formant pas une haie au départ. Il a du plesser des arbres dans le talus pour les ramener dans l'axe du plessage.

4 objectifs sont atteints: résultat esthétique, sécurité, respect du site classé, promotion du plessage en ville sur un site recevant des centaines de milliers de visiteurs par an.

Plus de photo sur :

http://plesseur-du-nord.over-blog.com/plessage-citadelle-de-lille-le-chantier.html

Le plessage s'intégre trés naturellement au site

Le plessage s'intégre trés naturellement au site

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Publié le 15 Mars 2016 par Christophe Delbecque

Truc de plesseur, la béquille de démarrage

Dans certains styles, les arbres plessés, ne sont pas attachés ou réellement tressés entre des piquets. C’est le cas pour le style du midland. Dans ce style, l’ensemble des arbres est d’abord couché et ensuite le plesseur installe des piquets sur lesquelles sera fixée la tresse. Pour démarrer une haie et obtenir le bon angle, le plesseur recherche tout d’abords une fourche qu’il placera au sol en l’inclinant. Il placera la premier plesse dans la fourche sur laquelle les autres vont pouvoir venir s’appuyer et ainsi conserver le bon angle.

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Publié le 13 Mars 2016 par Christophe Delbecque

Ce blog à 3 ans!

Depuis la création de ce blog dédié au plessage, la fréquentation est toujours en hausse. Je rencontre de plus en plus de personnes qui viennent y faire un tour de temps en temps ou qui y sont abonnées comme Pierre rencontré hier à Boxmeer.

Au cours de l'année écoulée :

3 893 visiteurs ont parcouru ce blog soit une augmentation de 61%

6 842 pages ont été consultées soit une augmentation de 75%

Quelques personnes utilisent les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour relayer les informations publiées, n'hésitez pas, ce blog est fait pour cela!

Merci à tous pour vos encouragements.

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Publié le 11 Mars 2016 par Christophe Delbecque

Découverte de la Pléchie Bressanne

je viens de découvrir récemment l’existence d'un nouveau style de plessage dans la région de la Bresse. Je pensais que le plessage était identique à la région du Morvan dans le précédent post.

L'écomusée de la bresse m'a envoyé une description de ce style qui en fait un style à part. L'une des particularités est l'utilisation de longs liens en osier appelé "villons" , visiblent sur la photographie et des entailles assez hautes (50 cm du sol)

Ci joint la description envoyé par l'écomusée de la bresse:

Couper un buisson, « bochon », représentait un gros travail et se pratiquait durant une semaine d’hiver, en nouvelle lune pour une repousse vigoureuse. On utilisait le « vouge » ou « gouya » pour « essarper les épeunes » les ronces, églantiers, épines… Puis on attaquait au plus près du sol les souches « sapai » ou « greubes » à la hache ou « cougni ». Après la coupe, généralement en mars, on passait au plessage ou plissage « pléchi », « piochi » de la haie.

« On pliait le buisson » pour le rendre infranchissable par le bétail. Entre les souches, on avait réservé des tiges, grosses comme le pouce tous les 50 cm à 1 mètre : de préférence des épines, prunellier ou aubépine, mais aussi noisetier, charmille… On les entaillait aux 2/3 à 50 cm du sol puis on les pliait et enfin on « serrait le buisson », c'est-à-dire qu’on attachait les tiges avec un « villon », un lien en osier. Cette opération, qui se pratiquait à deux, s’est poursuivie jusqu’à la fin des années 1950. L’entretien avait lieu tous les 2 ou 3 ans, fin août, après la moisson : on élaguait, on taillait la haie pour la ramener à 1 ou 2 mètres de largeur.

Usages locaux. Baux de 1787 et 1887

lien vers le site de l'écomusée: http://www.ecomusee-de-la-bresse.com/

crédit photo écomusée de la Bresse

crédit photo écomusée de la Bresse

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Publié le 8 Mars 2016 par Christophe Delbecque

Le 19 mars : Atelier Plessage à Saint Matin en Bresse

Je viens de découvrir une nouvelle région de plessage: La Bresse Bourguignonne. Des stages y sont organisés depuis 3 ans.

Cette matinée est organisée par l'écomusée de la Bresse Bourguignonne et la Maison de la Forêt et du Bocage.

Nous sommes à proximité du Morvan et je pense que le style pratiqué est le même.

Les informations pour les inscriptions sont sur l'affiche ci dessous

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